Sans surprise, cette baisse profite plus aux occupants de
véhicules carrossés (-14 % pour les véhicules de tourisme) que pour les
usagers
les plus vulnérables.
Les automobilistes enregistrent -14% de leur mortalité
routière, mais cette baisse est moins forte pour les usagers vulnérables : -8%
chez les cyclistes, -7% pour les piétons et -3% pour les deux-roues motorisés à
partir de 125 cm3. Le facteur principal de la mortalité routière est donc bien
la vulnérabilité des victimes d’accidents… on meurt plus à pied, à vélo et à
moto qu’attaché dans un véhicule carrossé.
Ce bilan 2013 de la Sécurité routière confirme donc ce que
répète la FFMC depuis trois décennies : la surenchère sécuritaire et
réglementaire mise en œuvre depuis maintenant une quinzaine d’année n’est pas
l’unique solution à long terme.
Pour des routes encore plus sûres, il faudra travailler
davantage sur la conception d’infrastructures routières enfin adaptées aux
usagers vulnérables, à la prévention des accidents et à la formation à un vrai
partage de la route, avec des usagers convaincus et non contraints par
d’éternelles menaces de punition.
C’est ce que fait la FFMC qui rappelle ses propositions pour
l’amélioration de la sécurité des cyclomotoristes, scootéristes et
motocyclistes dans son Manifeste, en demandant aux responsables politiques et
aux fonctionnaires ministériels de ne plus tergiverser davantage pour nous
aider à les mettre en œuvre.
source ffmc
Par ailleurs il est intolérable d’entendre que telle ou telle
limitation ou radar sauvera 100, 200 ou 400 vies, puisqu’une seule victime, c’est
de trop.