Si elle a bénéficié des conseils avisés de Jordi Arcarons et
ses 27 victoires d’étape sur le Dakar, elle n’en reste pas moins brillante,
solide, une guerrière comme toutes les filles qui s’aventurent sur cette
course. Si elle avait une excellente Honda, il reste à tenir le guidon,
respect.
Un surement futur grand du rallye fait une belle
démonstration, Mickael Metge a étonné l’an dernier finissant 18ème
sa première édition. Cette fois, Cyril Despres lui demande de l’accompagner dans
son aventure Yamaha, un rêve pour
Mickael qui avait du mal à y croire. Studieux et à l’écoute des conseils du
prof, Mickael trouve que ça roule vite mais continue l’apprentissage d’une
belle manière.
Il termine plusieurs étapes dans le top 10, pour une 13ème
place finale. Un bon élève avec un bon prof’, ça fonctionne même si à l’approche
du top 10, ce sera plus difficile.
Juste derrière Metge se place le n° 40, héros d’un jour en
arrivant chez lui en Bolivie lors de la 7ème
étape, Juan Carlos Salvatierra finit le Dakar 14ème, au guidon
de sa 450 Speedbrain (HVA-BMW).
Excellente perf’ d’Hugo Payen, le plus connu des numéros
avec son 69, termine 31ème, Hugo est amateur, éclairé par un bon
niveau, mais amateur, il fait un dernier Dakar comme il en rêvait, dans les 30,
dans ces classements, ça roule déjà bien vite. Hugo qui a tellement souffert en
malle-moto trouvait cette édition presque « facile » avec son assistance,
c’est dire la difficulté supplémentaire des malle-moto
Et justement le premier de la catégorie est le jeune
Néerlandais Robert Van Pelt, à seulement
20 ans, il finit 27ème et continue de rêver de piloter une
moto d’usine.
Notons la 35ème place de Bruno Da Costa, le gars
de Bourges s’est bien remis en selle, génial pour Bruno.
Thierry Traccan, rédac’ chef de Moto Revue finit 57ème,
bien.
Deux autres héros des temps modernes, José Ignacio Chivite,
l’Espagnol vient enfin à bout de son premier Dakar, 77ème.
Et le dernier du classement, Yannick Guyomarc'h, le copain d’EricPalante, est allé au bout, imaginez, 55 heures de spéciale pour Coma, alors un
peu plus pour Guyomarc'h qui finit à 76 heures du vainqueur, pénalités enlevées, sans
compter la centaine d’heure en liaison.