Tom Sykes, tenant du titre repart au guidon d’une Kawasaki ZX-10R qu’il a encore fait progresser. En 2013, le Britannique
avait fini par prendre la tête du championnat à Guintoli à quelques courses de
la fin de saison.
Sylvain Guintoli justement longtemps leader
l’an passé, repart à la conquête du titre, deux opérations à une épaule plus loin, parviendra -t-il enfin
à décrocher le titre sur son Aprilia ?
Chaz Davies a troqué sa BMW pour une Ducati officielle, 5ème
en 2013, il vise clairement très haut sur le podium final.
Tony Elias a quitté définitivement la Moto 2 en septembre dernier,
il a de suite pris le guidon d’une BMW en SBK, fleurtant avec le podium à
Jerez, officiel Aprilia en 2014, s’il
veut relancer sa carrière, c’est cette année.
Marco Melandri, malgré 13 victoires dans la catégorie sur la
BMW n’a pu encore remporter le titre, lui aussi au guidon d’une Aprilia
Factory, sur le podium final en 2011 et 2012, il manque à l’Italien le petit
plus pour l’emporter, peut-être cette saison ?
Eugene Laverty est passé bien près de la couronne en 2013
sur son Aprilia, le voilà chez Suzuki Crescent sur une 1000 GSXR surement
performante mais nouvelle pour lui, il reste auteur d’une fin de saison exceptionnelle,
et vainqueur des 2 dernières course à Jerez.
Davide Giugliano 6ème l’an dernier franchit une
marche supplémentaire, officiel Ducati cette année, il a forcément de gros
objectifs, mais le podium ne tient que 3 marches.
Sauf surprise improbable, le podium final est ci-dessus.
Leon Haslam est la pente descendante depuis 2010 sa meilleure
saison où il finit vice-champion.
Nous regarderons aussi de près Claudio Corti sur la MV Agusta,
Louis Baz sur sa Kawasaki.
En Superbike, 2014 est l’arrivée de la catégorie EVO, « l’équivalent
des Open » en Moto GP dont des Français comme Fabien Foret ou
Sylvain Barrier.
Ainsi que le Team Alstare et ses Bimota BB3 EVO aux mains de Ayrton Badovini et
Christian Iddon.
Dans tous les cas, de la bagarre en perspective.