Telle est la philosophie d’Alain Delaunay et Yvan Reynaud,
de purs « poireaux », ces amateurs qui écrivent l'histoire du Dakar.
On ne revient pas sur leurs mises hors course lors de la dernière
édition, c’est expliqué sur leur blog, TWOFORDAKAR dont la mise à jour ne
devrait pas tarder.
Si le vétéran, Alain, a déjà vu l’arrivée d’un Dakar (2010)
Yvan plus jeune ne connait pas encore ce moment.
Pour des amateurs, un Dakar commence souvent plusieurs
années avant de dérouler le road-book sur la piste, c’est le cas ici, budget,
préparation, mise en place, tout cela prend du temps.
La recherche de sponsors est un travail « à plein
temps », il faut demander, expliquer, intéresser, motiver, on imagine
souvent mal l’énergie dépensée avant le départ. Sans compter l’entrainement
physique qui ne peut être négligé malgré le peu de temps.
Derrière l’air cool et le calme affiché (impératif), il y a
une montagne de travail.
Alain, 50 ans tout juste, sera donc le « guide » de
son équipier, de 4 années son cadet. Chaque jour, nous aurons des infos de la
course sur leur blog que nous relayerons à plusieurs reprises.
Leur périple sera
suivi de près du coté de Tour et de Valence.
Les motos, chacun une 450 CRF entièrement reconditionnée par les pilotes eux-mêmes, et pour celle d'Alain, bien aidés par Alban et Romain, les mécaniciens de Piston Avenue (Saint-Étienne-de-Chigny).pour la partie moteur, et aussi, Philippe Lefebvre, Philippe Gachet, Fred Hervé.
La préparation d'un Dakar est souvent une histoire de copains.
La préparation d'un Dakar est souvent une histoire de copains.
Pour l'assistance, Alain (n° 123) et Yvan (n° 124) confirons chaque soir leurs motos à Arthur, un copain, préposé à la clé de 12 ! Les 2 pilotes rouleront ensemble en essayant de ne pas se perdre de vue.
L’objectif est de relier l’arrivée, le classement lui, est
anecdotique.
Les motos sont sur le bateau, reste à soigner la condition physique, les derniers détails, ne rien oublier.
On les retrouve en janvier.