Les chiffres d’octobre avaient déjà largement défini la
courbe vers une hausse des chiffres, (+13 % par rapport à 2013) novembre a hélas
confirmé ce qui est inéluctable, après 12 années de baisse des tués sur nos
routes, la courbes repart à la hausse en 2014. Surprenant, surement pas.
La « répression tout
radar » avoue son efficacité et hélas ses limites, l’accidentologie est
toujours
une affaire de comportement.
Et on apprend aussi que 2014 sera une très mauvaise année
pour les piétons et les cyclistes, qui sont les plus vulnérables, et qui
démontre encore les lieux de ces accidents, la ville essentiellement.
Si la drogue et l’alcool restent un fléau dramatique, sans
que l’on nous livre des chiffres officiels, le téléphone portable au volant,
conversation, lecture et envoi de sms ne sont pas sans conséquence sur les
mauvais chiffres. Les conséquences des accidents de camions dans l’hexagone
sont catastrophiques pour les automobilistes forcément vulnérables mais restent
sous silence.
On peut pourtant s’attendre un tour de vis radical du « tout
radar » dans les mois à venir (le plus facile et le plus rentable) sans
vouloir prendre en compte que conduire, ce n’est faire que cela, en contrôlant
son véhicule et son environnement. Une responsabilisation des conducteurs responsables d'accidents forte
semble indispensable, faut-il encore qu’elle soit équitable (pas de
passe-droit).
Un travail de fond reconnaissons-le, difficile, mais il
y-a-t-il une autre solution pour contenir ce carnage ?
L'objectif à l'horizon 2020 de passer sous la barre des 2000 tués semble complètement utopique en l'état actuel des choses.