Sam Sunderland : « C'est difficile de juger une stratégie
sur le premier jour, parce qu'on ne sait pas encore bien qui roule très fort.
C'est aussi important de ne pas mettre les gaz à fond, il faut en garder pour
les autres étapes… Mais j'ai
quand même l'impression d'avoir fait une bonne spéciale, et c'est toujours satisfaisant. La moto a super bien fonctionné, elle est très rapide et j'ai dû faire un bon temps. Je suis un des prétendants au titre… du premier jour. J'espère aussi l'être à la fin. Mais nous n'avons fait que 175 kilomètres et il nous reste une très longue route devant nous. »
quand même l'impression d'avoir fait une bonne spéciale, et c'est toujours satisfaisant. La moto a super bien fonctionné, elle est très rapide et j'ai dû faire un bon temps. Je suis un des prétendants au titre… du premier jour. J'espère aussi l'être à la fin. Mais nous n'avons fait que 175 kilomètres et il nous reste une très longue route devant nous. »
Paulo Goncalves : « Le Dakar 2015 est vraiment
commencé, maintenant. Si j'avais su que je serais deuxième de la course avec
seulement quelques secondes de retard sur Sam Sunderland, j'aurais attaqué un
peu plus pour essayer de gagner la spéciale. Mais tout va bien, je suis très
heureux. Demain nous aurons une longue étape, et il faudra faire la course
devant. L'important pour moi, c'est de rester sur ma moto, ne pas avoir de
problèmes comme j'ai pu en avoir les autres années. J'espère que rien ne
m'arrivera, et que je finirai la course en bonne position. Je veux vraiment
aider Honda à gagner le Dakar. Ils ont beaucoup travaillé pour nous construire
cette moto incroyable, et j'espère qu'à mon tour je pourrai leur donner quelque
chose, en participant une victoire sur le Dakar. »
Marc Coma : « J'ai retrouvé les bonnes sensations. C'était
une étape assez facile et rapide, très rapide même. Bien sûr il fallait ne pas
commettre d'erreurs. C'est toujours un peu le risque au début, car on a
vraiment envie d'y aller et d'envoyer un peu. L'étape était donc très bien. Les
pluies des derniers jours avaient juste créé des passages de boue et d'eau,
mais qui n'ont rien compliqué. »
Joan Barreda : « On
est parti très vite aujourd'hui. On est monté à 180 km/h parfois ! Il y avait
un petit risque avec certains trous sur la piste qui étaient remplis d'eau à
cause des pluies récentes. C'était difficile à évaluer. Sur la dernière partie
de la spéciale, j'ai déroulé un peu plus car on était au contact de Marc (Coma)
et qu'il suffisait de gérer, en pensant à demain. Ce sera une grosse journée et
sur la 2e partie on sera dans une configuration beaucoup plus Dakar avec de la
navigation. Aujourd'hui, on va dire que c'était un échauffement. L'étape de
demain ce sera autre chose, l'une des plus longues. Mais je suis très motivé et
j'ai envie que ça commence vraiment. »
Olivier Pain : «
Il fallait quand même se méfier, il y avait beaucoup d'ornières, avec des
ombres dans les sous-bois, donc c'était un peu piégeux, avec la vitesse que
nous avons pris aujourd'hui. Mon objectif du jour, c'était de me réhabituer au
road-book. J'espère que je suis dans les 10 pour pouvoir entamer la deuxième
grosse étape, dès demain. J'ai eu l'occasion de prendre confiance avec la moto
à haute vitesse… mais je peux encore hausser le niveau, je sens que je suis un
peu sur la réserve. Ce n'est que le début, il reste encore 12 étapes. Le Dakar
c'est comme ça, il n'y a rien de calculé d'avance. »