Plusieurs choses, pour l’organisateur, une annulation est un
gros coup dur financier, pour les équipes et pilotes également et pour les spectateurs
souvent un déplacement pour rien. En clair, tout le monde y perd.
Si l’on ne peut contrôler les caprices du ciel, il
faudrait peut-être
songer à ne pas chercher les ennuis.
Le calendrier de l’Elite tel qu’il est proposé depuis
quelques années est un peu provocateur
coté météo, même si on sait qu’il peut faire beau un 28 février, tout comme
voir un désastre en juin.
L’an dernier, l’ouverture à Ernée le 1er mars s’est bien
déroulée malgré une certaine « fraicheur ».
L’Elite n’attire plus les top-pilotes des GP, et le fait de
vouloir boucler le championnat au mois de mai n’y change rien tout comme
le commencer très tôt, avant les premiers GP.
Notre Elite doit s’adapter, et les primes proposées ont d’ailleurs
été largement rehaussées. Mais le règlement doit aussi avoir de la stabilité,
on vient de voir en quelques années le format des courses changer, diminuer
jusqu’à 3 courses pour revenir où il en était.
D'autre part, dans les années 80, dans l’Ouest de la France, mais pas seulement, on n’envisageait pas aller voir un motocross sans bottes en caoutchouc en avril ou mai, les courses avaient lieu sur des pistes détrempées, mais avaient lieu. Des conditions de course qui seraient visiblement inacceptables aujourd’hui. (Ce qui en aucun cas ne remet en cause la sage décision d'avoir annulé hier, la piste de Sommières étant une terre argileuse qui n'absorbe pas contrairement à une terre de "prairie")
D'autre part, dans les années 80, dans l’Ouest de la France, mais pas seulement, on n’envisageait pas aller voir un motocross sans bottes en caoutchouc en avril ou mai, les courses avaient lieu sur des pistes détrempées, mais avaient lieu. Des conditions de course qui seraient visiblement inacceptables aujourd’hui. (Ce qui en aucun cas ne remet en cause la sage décision d'avoir annulé hier, la piste de Sommières étant une terre argileuse qui n'absorbe pas contrairement à une terre de "prairie")
Il faudrait donc surement prendre en compte toutes ces
données pour essayer d’avoir un calendrier raisonnable qui puissent avoir des
chances de succès, sachant bien que le motocross restera un sport extérieur et
comme le disait Joël Smet, « lorsqu’il pleut sur de la terre, cela fait de
la boue ».
Les plus anciens se souviennent de GP apocalyptiques, Château
du Loir en avril 83, St Jean d’Angély en 1989, Sourdeval en 94, etc ... et aussi
des cross Inters très humides comme Tilly sur Seulles à l’époque de Jacky
Vimond.