
Pour son second Dakar, il vient de signer sa 1ère
victoire, avec la manière, il a étonné par
sa constance, sa maitrise de la navigation, sa « sagesse », sa façon de piloter qui parait à l’image très coulée.
sa constance, sa maitrise de la navigation, sa « sagesse », sa façon de piloter qui parait à l’image très coulée.
En 2013, Price a eu un terrible accident, gravement touché
aux vertèbres, il est revenu plus fort, la marque des grands champions, chapeau
Toby.
Dans les déceptions, Goncalves et Barreda étaient bien parmi
les vainqueurs potentiels.
La 450 CRF semble toujours bien perfectible, l’électronique
a de nouveau causé des ennuis, et on ne sait pas forcément tout, le moteur semble
encore fragile, malgré une maintenance journalière. Le Dakar demande une
fiabilité sans faille, on y est
visiblement toujours pas. Metge a eu aussi sa part de problèmes
électroniques.
C’est vrai que Barreda n’est pas tendre avec sa monture,
c’est de notoriété publique, il s’est retiré à la 6ème étape, moteur
cassé, pourquoi n’a-t-il pas continué pour rouler les vraies étapes de
navigation, son point faible ?
Goncalves a perdu l’occasion qu’il fallait saisir en échouant une nouvelle
fois, il a de nouveau fauté en frôlant de trop près la végétation qui a ruiné
son radiateur … et son moteur…
Ruben Faria est un pilote qui chute peu, mais une suffit,
poignet cassé, terminé.
Revenu chez Yamaha Helder Rodrigues a manqué de vitesse la 1ère
semaine, il termine 5ème,
proche du podium. Malgré cette bonne place, on attendait mieux.
Jordi Viladoms termine 17ème, c’est loin du
compte et de ses ambitions.
Matthias Walkner s’est fracturé la jambe en début de 7ème
étape.
Toujours dans les déceptions, Botturi n’a pas été convainquant,
Alain Duclos après un début performant est retombé dans les habituels ennuis
mécaniques avec sa Sherco, et son équipier Pedrero a été loin de son édition 2014,
très loin.
Pierre-Alexandre Renet se neutralise dès le début, quant à
Olivier Pain, sa chute et sa casse de boite de vitesse le relègue loin, il
était dans un rythme convenable, sans plus.
Excellente prestation de Stefan Svitko, 2ème, aussi
discret que rapide, tout comme le Chilien Pablo Quintanilla que l’on ne voyait
pas forcément faire mieux que l’an passé.
Mention très bien pour Adrien Van Beveren et sa Yamaha, 6ème
pour son 1er Dakar, et 1er tricolore, il précède Antoine
Méo qui perd la 3ème place du podium la veille de l‘arrivée suite à
une grosse chute, il fait un Dakar inespéré pour une première mais passe près
de la correctionnelle.
Yvan Cervantes que l’on n’a pas vu, effectue un bon Dakar,
16ème derrière Laia Sanz qui serre les dents avec une clavicule
cassée. Chapeau la demoiselle.
On oublie pas Benavides, l’Argentin roulait chez lui, ça
aide, mais pour une 1ère, il termine 4ème à moins d’une
heure du vainqueur, il a su au guidon de sa Honda (Equipe HRC satellite) ne pas trop en
faire en étant régulier.
A près de 42 ans, Casteu conclut cette édition 18ème,
il aurait voulu plus de difficulté, plus de nav’, plus de gestion de la
mécanique, en bon rallyman qu’il est !
Van Den Goorbergh remporte la catégorie malle-moto, sans
assistance, 31ème à 8h42 du vainqueur.
Et puis, il y a tous ces amateurs que l'on n'a pas vu, des défis personnels, ce sont eux qui écrivent l'histoire.