Comme chacun sait, le Conseil national de la sécurité
routière (CNSR) veut (pour les autres)
abaisser les vitesses, de 130 à 120 sur autoroute, 90 à 80 sur routes, etc.
La ligue des conducteurs s’insurge et a lancé une grande
pétition qui rassemble près d’un million de signatures.
Vous retrouvez la pétition : ici
Si le but recherché par l’état
est louable, les déclarations de Manuel Valls
sur « l’inéluctable » baisse des limitations de vitesse peut inquiéter. Facile
surtout lorsque l’on se déplace en convoie ministériels à des vitesses inavouables
tous les jours.
Une certitude, si l’on obligeait à rouler à 80km/h sur les routes, on aurait encore moins de
victimes, à 70 encore moins, à 60 encore
moins etc, et à l’allure d’un bourricot, on
devrait atteindre zéro.
Quelques raisonnements, on sait que plusieurs fléaux sont
responsables du carnage sur nos routes. Le nombre de
conducteurs sous l’emprise de drogues est ahurissant, l’alcool reste aussi en
tête de liste, n’en déplaise à beaucoup le téléphone portable a aujourd’hui une
très grande responsabilité que personne ne veut comptabiliser. La vitesse, elle
est hélas quelquefois responsable et toujours une circonstance
aggravante.
Le comportement lui est toujours responsable, un carambolage dans
le brouillard n’est pas la faute du brouillard, mais du comportement. Si tous
les véhicules ralentissent et roulent éloignés les uns des autres, il n’y a
plus de carambolages.
Conduire ? C’est déjà ne faire que cela, en bon état
physique, maitre de son véhicule, on vient d’enlever le téléphone, les drogues,
l’alcool, les chauffeurs routiers qui s’endorment après 15 h de conduite. On
pourrait aller plus loin, ne pas être
assisté, toutes les statistiques montrent que les utilisateurs d’un régulateur de vitesse sur un véhicule ont plus d’accidents, rien d’étonnant, plus le conducteur est assisté moins il est concentré. L’état a –t-il envie de prendre le taureau par les cornes pour faire cesser le massacre, pas du
tout, il faut faire flasher les radars, une mesure qui concerne toujours les mêmes, les 5% non
concernées sont aussi toujours les mêmes.