régularité et une capacité à rectifier un mauvais week-end par une nouvelle victoire, à conserver son titre, profitant de nombreuses blessures de ses rivaux qui finissent par aller à la faute.
Cette saison, le tenant du titre s’est blessé, Desalle de
nouveau, Nagl également, Strijbos, et Villopoto qui a été l’évènement du début
de saison.
Romain Febvre est venu surprendre son monde, soyons honnêtes,
personne ne l’attendait à ce niveau, le Vosgien se surprenant lui-même.
En début de saison, Nagl et Desalle se sont échangés la plaque
rouge avant de la « céder » au pilote Yamaha sur une courbe ascendante.
A partir de là, un pilote devient intouchable.
Un GP de France historique, et une succession de victoires
et de prestations qui en disent long, en Italie, après une grosse gamelle, sans
frein avant et un guidon type « custom », Febvre va finir la manche 6ème.
On ne peut qu’être admiratif du parcours de Romain. Un parcours que peu connaissent, on entend même dire qu’il
vient du Supermot’, pas vraiment, en tout cas, s’il y est brillant, Romain
Febvre est, et était un crossman, avec un parcours assez classique avant
de se blesser gravement à un genou, ligaments croisés.
8 mois plus tard, de retour en compétition, c’était l’autre
genou qui subissait la même blessure, cette fois, c’était trop, il fallait
trouver une discipline moins traumatisante.
Le supermot’ était l’idéal, une façon de garder l'attaque, la glisse, le Vosgien quitte alors contraint
et forcé les terrains de cross laissant ses camarades de jeu du moment en
découdre.
En 2010, Romain Febvre, oublié des managers revient au
motocross avec l’aide de fidèles partenaires, l’année suivante, il est champion
d’Europe MX 2, en 2012 il arrive en GP, en 2014, dernière saison en MX 2 avec une
3ème place finale et en 2015, on connait le résultat.
Chapeau et merci Romain Febvre.