mardi 14 avril 2020

Il y aura-t-il des courses avant le mois d'aout ?

La question se pose-t-elle réellement ? Dans la situation actuelle de l'épidémie de coronavirus, à la mi-avril,  il semble totalement utopique d'imaginer l'organisation de la moindre course de par le monde, que ce soit en MXGP, MotoGP,
WSBK, etc.

Devant l'incapacité de tous les pays, ou presque, à prendre des mesures très strictes dès janvier, (ou avant selon les infos détenues) pour confiner le virus sur son lieu de départ en Chine,
devant l'obsessionnel adage "on ne peut pas ralentir l'économie", aujourd'hui acculée,
devant l'idéologie de ne pas vouloir ne serait-ce que prononcer le mot "frontière",
c'est devant le seuil de sa propre porte que chacun d'entre nous se voit imposer une frontière ...

Avec, au-delà de la privation du droit fondamental de circuler, des conséquences à venir dévastatrices en tout point, c'est à dire, économique bien-sûr, mais pas seulement.

En ce qui concerne les courses, il faudrait que le virus soit quasi-disparu du globe pour espérer rassembler de nouveau des pilotes du monde entier sur un même lieu.
Plus localement, dans l’hexagone, peut-on espérer un redémarrage de compétitions avant les courses internationales ?

Pas mal d'idées ont été échafaudées, courses sans spectateur, courses chaque week-end d'une manière consécutive, calendriers repoussés jusqu'à Noël et même janvier 2021, bref, si les idées fusent, pour le moment, rien n'est sûr.

Concrètement, le GP de France MXGP repoussé fin juin devra être, pour le moins, de nouveau ajourné, les GP MotoGP de mai et juin  disparaissent semaine après semaine.

Et même l' hypothèse d'une saison blanche n'est plus totalement exclue !
Cette dernière possibilité pourrait bien devenir de plus en plus réaliste.

En attendant des jours meilleurs, on reste à l'écoute, on reste à la maison.