Pour sa 5ème saison chez Yamaha, Vinales n'a de cesse de se plaindre, capable du meilleur comme du pire, des victoires ou des places hors des points, Yamaha n'a semble-t-il pas insisté pour garder l'Espagnol contre son gré.
Les 2 parties ont rédigé un com' poli et courtois, précisant que l'un comme l'autre finiront la saison en donnant le meilleur.
Nous ne disposons pas de tous les éléments qui ont amené Yamaha à accepter le départ anticipé de Vinales et la volonté du pilote de partir. Mais certains faits laissent apparaitre que la gestion de Vinales est difficile.
Déja en Moto 3, le pilote espagnol avait envoyé balader son Team sur un coup de tête, en 2012. Chez Suzuki, les tensions n'ont pas manqué, et chez Yamaha, c'est continuel de se plaindre de la moto, du chef mécanicien, de l'équipe, etc. Déja quand Zarco brillait au guidon d'une M1 de l'année précédente chez Tech (avec 1500 trs au moteur en moins) les pilotes "usine" se plaignaient, Vinales venait de gagner 3 GP en 5 courses (2017). La moto devait être alors pas trop "mauvaise" !
Chaque année, c'est la même rengaine, quelques fois un peu en sourdine, c'est moins facile de pleurnicher quand les pilotes des Teams satellites, Quartararo et Morbidelli, remportent des courses comme en 2020 !!!
Si le talent de pilote de Vinales ne fait aucun doute, sa capacité à se remettre en cause ne semble jamais l'effleurer... dans une compétition où il faut bien savoir que le niveau des adversaires est monstrueusement élevé, donc l'idée de pouvoir les devancer systématiquement d'un claquement de doigt équivaut à de l’irrespect pour la concurrence.
On souhaite à Vinales le meilleur .......(chez Aprilia ?) et beaucoup de courage à son nouvel employeur.
D'ici là, gaz Maverick !