samedi 19 octobre 2013

GP Australie : Panique autour des pneumatiques

Le nouvel asphalte du circuit de  Phillip Island serait à l’origine de ce remue-ménage. Ce  nouveau revêtement offre plus de grip selon les pilotes et de nombreuses bosses sont désormais gommées mais vendredi après les premiers essais, le manufacturier Bridgestone a révélé une rapide dégradation des gommes, au point de demander aux Teams Moto GP de n’utiliser que les pneus durs pour la course.

La course de dimanche au Grand Prix d’Australie comprendra 27 tours, couvrant une distance totale de 120 kilomètres. Fin acte 1.
Les Moto 2  avec des puissances  inférieures de moitié ont aussi constaté des usures des pneus prématurées au point de voir la direction de course amputer le  GP de 12 tours, 13 tours seront effectués au lieu de 25 !
Ce samedi, pour les Moto GP, l’annonce suivante est faite : La course comprendra 26 tours au lieu de 27 et tous les pilotes devront faire au moins un arrêt  pour passer sur une seconde machine équipée de pneus neufs. Ces changements s’effectueront entre le 12ème et 14ème tour.
Quoi qu’il en soit, si la sécurité des pilotes est mise en cause, ces décisions exceptionnelles sont bonnes.
Mais elles amènent une  question, comment est-il possible que les pneus en Moto GP qui représentent  le summum de la technologie soient devenus mauvais en une semaine au point de ne supporter que 13-14 tours et idem en Moto 2.  
On comprend bien qu’un circuit peut être plus exigeant pour les pneumatiques, mais pas moitié plus exigent. Il y a quand même des choses qu'il faudrait nous expliquer.