mardi 22 octobre 2013

Moto GP Australie : La sortie de Marquez devant Lorenzo peut-elle rester sans suite

Au GP d’Australie dimanche, on a eu un véritable feuilleton pneumatiques, autant en Moto GP qu’en Moto 2, du jamais vu.  Bridgestone  incapable de fournir aux Moto GP des pneus pouvant faire plus de 50-60kms d’une façon fiable ! Là, on est plus près du folklore que de la moto de haut niveau.
Après une première modification,  la course Moto GP est finalement réduite à 19 tours,
avec arrêt impératif au 9ème ou 10ème tour pour tous les pilotes afin de changer de moto, et repartir avec de nouveaux pneus.
Ces consignes données par la direction de course ont été comprises par tous les Teams sauf le HRC semble—il !
 Tous les pilotes sont donc bien rentrés au stand au 9ème ou 10ème tour, sauf Marc Marquez. Comment nous faire croire que dans le Team le plus puissant du monde, on ne sache pas lire un texte en anglais. Pour expliquer l’énorme bourde, le HRC et le pilote servent une version officielle peu convaincante. Mais ceci fait, c’était fait.
Car le pire était à venir et là Marquez est le seul en faute, alors que Lorenzo arrive en bout de ligne à plus de 300 km/h, inscrit dans la courbe à droite, le regard déjà sur le virage suivant, Marquez sort des stands à gauche et vient poser ses roues sur la trajectoire de Lorenzo qui ne peut en aucun cas la modifier. Lorenzo touche Marquez. Regarder derrière à la sortie des stands est tellement élémentaire que sur le coup, on n’y croit pas.
Cette bévue sans conséquence heureusement d’un pilote dont l’immense  talent n’est pas contestable, est quand même une faute qui ne serait pas pardonnée à un débutant en promosport. Imaginons qu’une Wild-Card ait fait une telle boulette.
Direction et autorités vont devoir prendre le taureau par les cornes, on voit mal comment une sanction extrêmement sévère ne puisse tomber à l’égard du prodige Espagnol avant Motegi.  On peut alors imaginer pour le moins un départ en fond de grille ou … l’exclusion du GP ! Une perte de points sur « le permis pilote » de Marc Marquez serait complètement anecdotique et synonyme de   passe-droit. On reste à l’écoute.