
Sam Sunderland : "Il n'y avait pas tant de dunes que ça,
peut-être 50 km, mais c'était hyper sympa, comme de piloter sur une si
grande
variété de terrains aujourd'hui, avec du sable, de la piste poussiéreuse, des
cailloux, des passages techniques et très lents, et puis d'autres parties très
rapides. Non, c'était vraiment cool ! En ce qui me concerne, je suis ravi
d'arriver dans les 7 premières motos et on m'a dit que j'avais le scratch. Bon,
je ne sais pas si mon temps va résister aux suivants, mais si c'est le cas je
suis vraiment content. Ce serait ma première victoire d'étape sur le Dakar, et
c'est juste génial. La moto est incroyable et ça récompense bien tous les gens
de l'équipe qui travaillent dans l'ombre derrière nous. Et je suis vraiment
reconnaissant à Honda de m'avoir donné l'opportunité d'être avec eux. Donc je
vais essayer de continuer comme ça pour finir bien placé au général."
Franscisco Lopez : " Le début d'étape était assez rapide. Ensuite on a trouvé
une rivière assez profonde. Je suis arrivé vite et j'ai fini à l'eau mais sans
conséquence. On a eu, après, les dunes du Nihuil, mais j'ai pu les passer assez
rapidement. L'étape d'hier était assez technique, celle d'aujourd'hui était
rapide."
Joan Barreda : "Très, très content du déroulement
de l'étape. Si j'ai confirmation de la victoire ce serait un grand moment car
c'était une étape difficile et j'avais la responsabilité d'ouvrir que
j'ouvrais. Ce qui est dommage c'est que dans une courbe sans visibilité je me
suis retrouvé face à un groupe de taureaux. J'ai freiné mais je n'ai pu éviter
de tomber. Le système de navigation a souffert et pour arriver au bout de
l'étape je devais regarder des bouts de road-book comme je pouvais…"
Alain Duclos : Quand on est dans le bon wagon, on a une
météo très claire. Donc tout s'est bien passé. Les positions ont peu changé
avant l'entrée des dunes. Ensuite j'ai un peu plus poussé, et je suis arrivé
sur Cyril, qui avait chuté. J'ai vu qu'il était debout et qu'il allait bien,
alors j'ai continué. Il m'a rejoint, et nous avons ensuite fait la route
ensemble. En fait c'était une étape sans encombre.
Cyril Despres : Une 1ere partie de spéciale très
rapide, et comme chez Yamaha nous avons fait le choix de baisser un peu la
vitesse de pointe pour avoir un moteur qui dure plus longtemps, j'ai vu les
autres me distancer, et au ravitaillement essence je m'étais fait prendre
beaucoup de temps. Et puis dans la 2e partie de spéciale, j'ai chuté en haut
d'une crête. Un peu de sable dans la tête, le roadbook qui a du mal à
s'enrouler, et j'ai commis une petite faute d'inattention qui m'a fait tomber
sur le côté. J'ai tapé avec la tête et j'ai vu des étoiles, mais le pire c'est
que j'ai éclaté la poche de mon camel back et donc j'ai dû faire les 100
derniers kilomètres sans eau... donc... fait soif !
source dakar.fr