Si les tests de pré-saison ont confirmé globalement Valence, la course a donné quelques nuances.
Déjà, Pedrosa fait bien partie du club des « 4 »
devenu un club des « 5 » plus exactement, ça, nous n’en doutions pas.
Mais à ce stade de la saison, après la Catalogne, Lorenzo ne
fait plus partie des « 5 », c’est Dovizioso qui s’y est invité.
On retrouve donc Vinales, Dovizioso, Marquez, Pedrosa, Rossi
au classement provisoire.
Si Lorenzo semble peu à peu trouver le mode d’emploi de sa
Ducati, une moto où de grands noms se sont cassés les dents, le cas Iannone est
plus inquiétant, même si à y réfléchir, pas tant ce cela.
Andrea Iannone est un « pur produit » Ducati, il
pilote une Italienne depuis son arrivée en Moto GP, en 2013 chez Pramac.
4
saisons sur la Ducati que tous savent assez typée, particulière, on ne
s’étonnera pas que l’Italien malgré son incontestable talent « rame »
un peu.
Iannone a marqué ses premiers points à Austin, 7ème,
au Mans, il finit 10ème comme au Mugello, et en Catalogne, il
termine hors des points. La collecte
2017 est évidemment bien maigre, comparée à 2016 : 112 points, des chutes,
une grosse bourde, mais une victoire au GP d’Autriche.
Le problème dans ce cas est toujours le même, le pilote perd
confiance, va se persuader que c’est la moto, l’équipe, les pneus, etc … Une
spirale d’où il faut s’exfiltrer dans un championnat d’un niveau démentiel où
la moindre faiblesse n’a pas sa place.
Souhaitons que Iannone trouve la symbiose avec sa Suzuki, la
marque complètement transparente depuis le début de saison en aurait bien
besoin. Rins blessé, remplacé par Guintoli qui a fait de son mieux, Iannone en
difficulté, chez Suzuki, on regrette déjà peut-être de ne pas s’être intéressé
à un certain Zarco lorsqu’il était en recherche d’un guidon !